Que vaut la résilience alimentaire de Paris et de la région parisienne ?

Pour cette soirée Marc Tirel aura le plaisir d’accueillir, Stéphane Linou, spécialiste de résilience alimentaire, premier “locavoriste” en France et auteur du livre “Résilience alimentaire et sécurité nationale” ainsi que Thierry Vincent, auteur de “Sécurité alimentaire, mode d’emploi : Manuel à l’attention des habitants de la Métropole de Paris” consultable ici.

Stéphane dressera les constats tant au niveau planétaire que national et régional et Thierry complétera avec le cas concret de la métropole parisienne.

Voici le lien pour participer à cette soirée qui aura lieu mardi prochain 23 juin à 18h00 précises.

Production et distribution du contenu de nos assiettes n’étant plus territorialisées, Paris est aujourd’hui un malade qui s’ignore, car la capitale est en réalité perfusée par les camions de la grande distribution qui assurent un flux tendu et fragile d’approvisionnement. En cas d’une rupture sérieuse de l’approvisionnement, la première conséquence serait le rationnement de la ville, avec un stock alimentaire d’à peine 3 à 5 jours, et encore, sous réserve que les stocks soient accessibles et les réfrigérateurs restent opérationnels.

Très concrètement l’ordre public est impossible à assurer sans un accès pérenne et totalement sécurisé à la nourriture. Un Plan de Continuité Alimentaire, régulièrement testé dans ses imprévus et ses complexités, devrait reconsidérer la production nourricière et l’approvisionnement des villes françaises, Paris, étant la première d’entre elles, en tête de liste.

Mais est‑ce une question inappropriée de s’intéresser à ce talon d’Achille alimentaire qui fragilise potentiellement la sécurité de nos territoires ?
En ces temps de crise sanitaire historique, il semble que non.